L’Homéopathie et l’extrahoméopathie
– des méthodes uniques de guérison et de développement de l’Homme.
Cet article a été rédigé par Yuri Lonshakov, médecin homéopathe et professeur de Qi gong, à l’occasion du stage « Homéopathie et Qi gong » qu’il a animé à Paris en 2009.
L’ HOMEOPATHIE (de « homeo » – similaire et « pathos » – souffrance, maladie) – est une méthode de médecine traditionnelle, non conventionnelle, basée sur la loi de la similitude. Elle date de 1790, année où Samuel Hahnemann, professeur à l’Université de Leipzig a formulé les résultats d’expériences effectuées sur lui-même.
C’est en 1796 que Hahnemann a définitivement formulé sa propre méthode thérapeutique sous la forme d’une conception scientifique originale et a choisi comme devise une expression latine: « Similia similibus curentur » – « le semblable se soigne par le semblable ».
L’homéopathie donne une nouvelle orientation scientifique et empirique à la médecine contemporaine. Issue d’observations cliniques, de recherches intuitives et d’expériences extrêmes que plusieurs générations de médecins ont réalisées sur eux-mêmes, elle n’a jamais été rigide et repliée sur soi comme l’est généralement la pensée en sciences humaines et naturelles. Etant une branche relativement jeune de la médecine (elle a un peu plus de 200 ans), l’homéopathie n’a pas eu le temps de se constituer avec des dogmes et des codes pour prétendre à l’exclusivité. L’homéopathie classique ne nécessite aucune méthode supplémentaire de recherche en laboratoire, son intérêt est principalement centré sur l’homme qui a besoin de son aide. Pour le vrai homéopathe chaque être humain est unique. Il ressemble à un critique d’art pour qui importe chaque trait, chaque touche du chef d’oeuvre d’un grand peintre : toutes les nuances de caractère psychologique, mental, physiologique et héréditaire ont leur importance pour l’homéopathe. Il est intéressé au premier chef par les particularités du comportement, des réactions, des relations aux choses, par les préférences liées à la nourriture, au repos, à la température, aux vêtements etc.
L’extrahoméopathie est une méthode de recherche énergo-informationnelle qui étudie les particularités énérgétiques et informationnelles des objets et des structures matérielles ou non-matérielles ; elle a pour visée de vaincre, grâce à l’utilisation de l’expérience acquise, les différents états pathologiques qui touchent l’être humain sur son chemin de vie. Le fondement de sa méthode s’appuie sur l’utilisation du potentiel mental et psychique de l’homme, et la méthode elle-même se base sur la synthèse des principes essentiels de l’homéopathie classique et des anciennes techniques taoïstes.
Le premier principe fondamental de l’homéopathie classique est celui de la similitude, se trouvant à l’origine même du nom de la méthode. On pourrait le formuler de la manière suivante: pour le traitement de n’importe quel dérèglement dans l’organisme, il faut choisir la substance capable de provoquer le même tableau de dérèglements.
Le deuxième principe de l’homéopathie consiste à définir la sensibilité individuelle de l’être humain vis-à-vis de la substance porteuse de la similitude, en se fondant sur les particularités constitutionnelles de son type homéopathique.
Le troisième principe réside dans l’utilisation des préparations à des doses infinitésimales (potentialisées) – toute substance matérielle étant déjà absente à une telle dilution.
Le quatrième principe, celui de la dynamisation, est basé sur une méthode particulière d’utilisation d’une information spécifique donnée. Elle donne une force précise à cette information (réveil de l’esprit du remède) par le biais de sa saturation en énérgie active (en homéopathie classique, on imprime des secousses).
Le cinquième principe consiste à déterminer la prédisposition constitutionnelle de la personne.
L’essence de la notion de constitution, dans la réprésentation moderne de la science médicale, réside dans l’idée que les signes spécifiques – quant à la forme, à la structure, au fonctionnement, à la prédisposition à quelque chose – tout autant que les particularités des manifestations de telle ou telle pathologie, peuvent être reliées et constituent alors le type morphologique de l’individu ; ce type favorisera la prédisposition à une telle ou telle maladie. Nous écrivons « peuvent être reliées » et non « doivent être reliées », car il y a là seulement des possibilités – qui peuvent se renforcer ou diminuer ou encore être modifiées sous l’effet d’autres facteurs. La constitution dépend de facteurs héréditaires, elle est plus ou moins constante dès la naissance, mais elle est plus manifeste à l’étape du développement complet de l’individu.
Elle s’oppose au tempérament – sujet à modification et soumis à l’influence de l’expérience acquise suivant l’âge de la personne.
C’est avec ces définitions, quasi scientifiques, que l’homéopathie moderne essaie d’expliquer les découvertes empiriques de ses prédécesseurs. Hahnemann sentait intuitivement que les raisons qui conditionnent la manifestation des maladies et qui semblent accessibles à la perception de l’homme, sont en fait enfouies dans des zones plus fines, inaccessibles à ses organes des sens ordinaires. Dans ses travaux il a sans cesse mentionné la force vitale, l’esprit du remède, les forces curatives et destructrices qui exercent leur influence sur l’être humain.
Du point de vue des relations énérgo-informationnelles qui caractérisent l’homme comme système à plusieurs niveaux se réalisant sur tous les plans de l’univers, la constitution d’une personne se présente comme une variante de l’ouverture de sa matrice énérgo-informationnelle, variante qui se développe dans l’espace et le temps. Le caractère non reproductible et individuel de cette ouverture est déterminé par le compromis passé entre les données d’origine – l’essence ( super-personnalité)*, la nature ( biotope)*, ainsi que le plan génétique – telles qu’elles se sont agencées au cours de la période du développement embryonnaire, puis transformées par la suite dans le but d’ une construction optimale intégrée à la matrice énérgétique du socium.
Le fait que les traits constitutionnels de l’individu soient uniques est déterminé par les manifestations spécifiques des particularités de distribution d’énergie dans la matrice du corps énérgétique. Ces particularités se reflètent et se réalisent dans les signes morphologiques du corps physique. La participation active prédominante, en termes de distribution d’énergie, de telle ou telle partie du corps énérgétique extérieur va définir les particularités physiologiques, les signes psychiques et les processus mentaux. Certaines régions vont se manifester avec, à leur disposition, un avantage qualitatif de départ en matière de liaison entre les corps énergétiques intérieur et extérieur.
La généralisation de l’expérience accumulée par Hahnemann a abouti à la définition de trois types de constitution qui, selon lui, rendent compte de modalités singulières d’utilisation de la force vitale- le type carbonique, le type phosphorique et le type fluorique.
(* en référence à la terminologie du Qi gong sibérien; note de trad.)
Le type carbonique
C’est le plus répandu et ce n’est pas un hasard. En effet le carbone est l’élément central de la vie organique et, en fonction de sa présence ou de son absence, toutes les substances se divisent en catégorie organique ou non-organique.
Le tempérament du type carbonique est équilibré, fort, constant, tranquille et pour ainsi dire – flegmatique. Ses mouvements sont calmes. Son point fort ne réside pas dans des impulsions liées à la capacité de travail, ou à l’activité professionnelle et physique, mais dans sa stabilité et sa résistance.
Les niveaux d’utilisation de l’énergie de ce type constitutionnel se situent à la frontière des centres énergétiques inférieurs, il n’est pas très intéressé par les processus informationnels.
Apparence: Excédent de poids caractéristique. Personne d’apparence molle, lente, passive. Souvent mauvaise posture.
Signes mentaux et émotionnels : Sujet impressionnable. Sensible et calme. Peut être enclin à une certaine dépression. Une motivation constante centrée sur la réussite oblige la personne de ce type à aller jusqu’au bout de ses possibilités. Peut consacrer trop de temps et de moyens à la résolution d’un seul problème spécifique.
Disposition à contracter les maladies : Oreilles, nez et gorge. Système digestif. Système locomoteur. Maux de dos, maladies des os. Peau. Dents. Épuisement physique, disposition au syndrome de fatigue chronique ainsi qu’à la dépression. Ne supporte pas les courants d’air et le froid. On remarque la baisse de la fonction thyroïdienne et des glandes sexuelles.
Facteurs alimentaires: Ces personnes aiment les produits laitiers, oeufs, desserts, sucreries, chocolat et autres aliments contenant du carbone. N’aiment pas la viande grasse et les plats cuits. Aiment les boissons fraiches.
Les enfants Calcarea Carbonica pleurent beaucoup, sont peureux, s’accommodent mal des inconnus et se trouvent constamment à côté de leur mère, se cachant immédiatement sous sa robe, à la première alerte. Ils sont facilement distraits, paresseux, et nécessitent une surveillance permanente. De façon caractéristique, ils se sentent attirés à manger des produits indigests: craie, charbon, chaux, etc. Adorent le sucré et les oeufs. Ne supportent pas le lait.
Les caractéristiques carboniques sont à mettre au compte, dans la majorité des cas, de caractéristiques « yin ». Les tendances « yin » caractérisent le principe féminin (maternel) et, comme on le sait, sont présentes dans chaque être humain quel que soit son sexe. Cependant elles se manifestent dans des proportions différentes selon ses relations avec son opposé – les tendances « yang » de son principe masculin. Dans les liaisons entre énérgie et information, l’énergie porte les propriétés yin, l’information – les propriétés yang . Notre monde est par essence dominé par l’origine énergétique, et la nature dans son fondement même est féminine.
Le type carbonique aime la chaleur et craint le froid.
Dès l’âge le plus précoce, l’intolérance au lait lui pose un grand problème.
La tendance à l’embonpoint est son signe constitutionnel.
La question de la masse corporelle chez le type carbonique est liée à l’échange énergo-informationnel. D’où la nécessité d’indiquer à ce type différentes variantes de pratiques d’autorégulation énérgo-informationnelle, afin qu’il puisse transferer son activation sur les parties non développées et non ouvertes de sa nature.
Dans ce cas, une aide certaine est apportée par des variantes de travail énergo-informationnel, comme le qi qong dynamique, le ba-gua zang, le tai-chi-chuan, qui permettront avant tout d’utiliser le surplus carbonique, d’ouvrir les parties faibles, non manifestées de sa nature, et de développer son propre potentiel informationnel ; par voie de conséquence, la dépendance à la nourriture diminuera d’elle-même.
A cause du surplus d’eau dans les tissus, les carboniques sont très sensibles aux cycles de la Lune.
L’eau sur la Terre se trouve sous l’influence de la Lune. C’est le phénomène bien connu des marées montantes et descendantes, qui n’est compréhensible qu’à l’échelle cosmique.
Le système digestif se trouve sous l’influence lunaire: la régulation de l’appétit, la secrétion des ferments digestifs, l’absorption des aliments, leur élimination de l’intestin.
C’est la période de la pleine lune que les carboniques se sentent le plus mal – leur tendance à la bouffissure et à l’excitabilité est renforcée.
En raison de l’influence assez considérable des cycles de lune sur les processus de leurs activités de vie, on peut leur recommander :
– Dans la première phase du cycle lunaire, particulièrement favorable à l’embonpoint et aux oedèmes, en vue de prévenir l’accumulation excédentaire des substances et de l’eau, il convient de pratiquer un travail energétique, d’analyser son origine carbonique et d’assimiler ses parties phosphoriques en se consacrant à la méditation le soir. Dans la période de la pleine lune, il faut augmenter le travail physique et les pratiques dynamiques. La seconde phrase lunaire est bonne pour l’élimination de l’eau superflue. C’est dans la même phase que le jeûne est plus efficace pour perdre du poids.
N.B. Il est intéressant de noter que, d’après les données scientifiques, la plupart des cancérigènes appartiennent au groupe des hydrates de carbones.
Le type phosphorique
C’est un des types constitutionnels les plus clairement définis.
Les signes physiques caractérisant ce type sont les suivants : grande taille, constitution asthénique, yeux bleus, cheveux fins blonds avec des nuances métalliques, grâce, mouvements et démarche expressifs, plasticité.
Étant asthénique, le développement musculaire lui fait défaut, même quand il fait du sport.
Son activité est dirigée vers le monde environnant. On peut aisément se représenter que c’est sur cette constitution que prend appui la capacité créative du peuple humain.
Les caractéristiques les plus connues sont : faiblesse des tissus, os fins -surtout pendant la jeunesse, faiblesse de l’appareil de ligaments – ce qui peut provoquer un dos voûté.
Les différentes accentuations dans la réalisation de ce type dépendent de la maîtrise de l’activité des centres énérgétiques supérieurs. L’information est le principal objet d’intérêt de ce type de constitution.
La principale caractéristique du type phosphorique est son hypersensibilité presque maladive. On pourrait croire que c’est là une qualité précieuse, mais elle est exprimée si fortement, qu’elle en comporte un caractère maladif. Il est extrêmement sensible à tous les facteurs extérieurs sans exception, tels le bruit, la lumière, les odeurs, la musique, le toucher, l’irradiation. Sur cette base se développe une quantité de symptômes, dont la plupart sont de caractère subjectif.
Le type phosphorique est très sensible à toute sorte de rayonnements : solaires, ultraviolets, radioactifs. Il est extraverti, naif, se donne complètement, aime la compagnie et répand généreusement sur ses proches des sentiments chaleureux.
Son orientation vers l’extérieur se manifeste dans les fonctions physiologiques – il perd du poids, souffre de diarrhée, il répand non seulement ses émotions et ses sentiments, mais aussi son sang. Il souffre souvent d’hémorragies nasales ou autres.
Le type constitutionnel carbonique est le plus saturé en énergie, aussi son alternative naturelle aurait dû être l’oxygène – l’élément qui possède plus grande capacité informationnelle. Mais cette capacité informationnelle de l’oxygène, qui transforme son activité universelle en une instabilité excessive, rend impossible la constitution d’un tableau qu’on pourrait décrire et définir comme étant un type. Le seul élément qui peut néanmoins pleinement refléter la constitution oxygène est bien le phosphore.
Le Phosphore est présent dans chaque cellule de tout organisme vivant, sa caractéristique est de posséder des aptitudes élevées à produire un effet oxydant, ainsi que d’importantes aptitudes métaboliques ; il entre dans la composition de ferments ( les Phosphorilases) qui accélèrent les processus d’oxydation au niveau du métabolisme. Et il entre aussi dans la composition de lipides complexes, comme les Phospholipides qui sont des composants structurels basiques des membranes biologiques et sont également des composants structurels inclus dans les membranes des cellules de l’organisme humain. Il y a un nombre particulièrement élevé de phospholipides dans le système nerveux central.
L’affinité énérgo-informationnelle du phosphore se réflète structurellement sur les fonctions perceptive, sensorielle et structurante des membranes du corps informationnel extérieur. Et c’est justement le degré de manifestation de cette affinité, la richesse du dessin informationnel sur les membranes du corps énérgétique extérieur, qui définit le développement du secteur phosporique du biotype du sujet.
Il est tourmenté par une grande quantité de peurs – de l’obscurité, du tonnerre, de la mort. La maladie de la moelle osseuse s’accompagne de chaleur fiévreuse dans la colonne vertébrale, de sensibilité excessive au toucher, de sensations de fourmillements, de faiblesse de la colonne vertébrale, de tremblement des extremités.
Le déréglément du système de la circulation sanguine et du sang s’accompagne de l’augmentation de la tension artérielle, de pulsations sanguines dans tout le corps, de compression au niveau de la nuque, de bouffées de chaleur qui se répandent du bas vers le haut, de tachycardies.
La nourriture, le sexe, le travail créatif, la société lui sont bénéfiques au type phosphorique.
Les formes dynamiques et statiques du travail énérgétique lui sont absolument indispensables et il doit mettre l’accent sur le développement et l’utilisation active de son origine carbonique. Sans quoi, il se dessèche et sombre dans la dépression.
La dynamique de ses processus vitaux évolue vers une tendance à des chutes prolongées, et les remontées deviennent moins exprimées et de plus courte durée. Cette dynamique est inévitable pour le type phosphorique, et s’il n’entreprend pas à temps d’ouvrir son potentiel carbonique avec le renforcement des liaisons entre les corps énergétiques extérieur et intérieur – arrivent l’épuisement physique et émotionnel, l’asthénie, la paresse, la répugnance au travail, le vieillissement prématuré, la sclérose…
LA SUITE DE L’ARTICLE SERA PROCHAINEMENT MISE EN LIGNE.