Libérez le corps, choisissez la position le plus confortable.
Tout d’abord chercher les sensations de votre nez. Cherchez votre nez, chercher les narines, comme les sensations. Le tronc, le corps, on peut dire, le cartilage dans le nez.
Nous ne commençons maintenant pas à visualiser, mais à créer de notre nez une chauve-souris. Avec les ailes des narines, avec le corps. Si la chauve-souris ne vous plaît pas, vous pouvez choisir le dragon-fly ou la libellule. La forme est pareille.
Avec le cartilage, avec le tronc du nez, c’est le corps de cette bestiole, et les ailes, c’est les narines, jusqu’au niveau des joues, des pommettes. Un petit peu plus large que seulement le nez : c’est déjà au niveau des cavités dans le nez. C’est plus large, jusqu’au milieu des yeux, on peut dire. C’est pourquoi les ailes sont suffisamment larges, grandes. La tête, c’est le bout du nez, la queue, c’est le niveau entre les yeux, la partie entre les points jing ming, les sourcils.
Essayez de sentir le corps de votre libellule, avec volume, le corps rond. Essayez de sentir toutes les cellules dans la matière du nez : le cartilage, la matière osseuse, les muscles, la peau, la matière spongieuse au niveau des cavités du nez. Il y a beaucoup de matières différentes.
Et après, quand nous avons activé le corps de notre chauve-souris ou libellule, elle commence à manger. C’est à dire que du bout du nez, ou de sa tête, nous commençons à pousser l’énergie à travers le corps, jusqu’au bout de la queue.
Et plusieurs fois nous avalons l’énergie que nous commençons à accumuler dans la bouche de notre chauve-souris, et après ça passe jusqu’aux sourcils.
Et en même temps décontractez encore plus la bouche. Analysez les sensations, parce que cette technique active le cerveau, le cervelet, la moelle épinière. On peut dire que l’activation de la chauve-souris, active automatiquement un deuxième animal -un dragon avec le cerveau comme tête (la zone sishencong, avec la fontanelle comme bouche, qui pousse l’énergie dans les autres parties du cerveau, le cervelet et la moelle épinière), le corps et la queue, c’est toutes les parties de la moelle épinière et de la colonne vertébrale, jusqu’au bout du coccyx. On peut dire que ce deuxième animal n’est pas activé spécialement, mais il est activé au passage, comme une conséquence du premier. En activant le premier petit animal, nous pouvons analyser les sensations dans le deuxième. Pour nous le plus important est de prendre encore et encore quelques gorgées avec notre petite chauve-souris (libellule). Nous réveillons les ailes de cet animal, parce que vous travaillez maintenant beaucoup avec le corps, mais n’oubliez pas les narines et toutes les parties jusqu’au milieu des yeux, et toutes les cavités du nez aussi. Des ailes nous prenons l’activation vers le corps.
Continuez à décontracter le corps pour permettre au corps de travailler spontanément , parce que nous travaillons avec une partie comme clef, et notre corps utilise les moyens que nous avons pour le moment, afin d’activer la deuxième partie, que nous activons spontanément. Nous évitons de travailler directement avec cette partie parce que des tentions, des barrages énergétiques qui peuvent y rester pourrons créer des dégâts si nous manquons du contrôle de la décontraction. C’est pourquoi c’est mieux de laisser ce processus se dérouler spontanément. Ça nous permet de travailler plus naturellement et évite les tensions inutiles dans différentes parties de cette matière très fragile, très vulnérable à l’intérieur de nous.
En même temps, ce travail sert à oublier toutes les tensions mentales. De notre néo-cortex, la partie la plus logique, la plus fatiguée, la plus abîmé de l’homme moderne, ça pousse l’activation vers le cortex (cerveau mammifère), et après ça pousse cette activation vers notre cerveau reptilien.
Encore et encore, nous caressons notre nez. Nous travaillons. Nous activons encore toutes les parties. Nous essayons de rajouter encore plus d’activation.
Encore un certain temps nous poursuivons ce travail, en poussant l’énergie de la tête vers la queue de l’animal; nous écoutons très attentivement le reflet de cette activation énergétique dans le cerveau, le cervelet, la moelle épinière, dans les autres parties du corps.
A la fin de ce travail, nous resterons encore quelques minutes dans la même position en continuant l’analyse de nos sensations dans le corps, l’analyse de notre état psychologique, notre tranquillité, notre détachement des courants du monde environnant.
Bonne énergie !